Une de mes nouvelles à moi aussi... Soyez prêts....
Si je prends le
temps d’écrire, c’est pour vous et, tout
me retombe toujours dessus !
Ces
derniers mois, je ne sais même plus si je suis moi-même ou, une autre personne
dans un autre monde et, croyez-moi, je préfèrerais de loin être mort. Donc ce
11 février 2011, une secousse sismique me réveilla en sursaut de mon profond
sommeil. Je me levai et parti pour la cuisine en vitesse mais, personne ne
bougeait, aucun bruit, rien… Tout à coup, une autre secousse se manifesta, encore
plus ample que la première, m’envoyant bouler vers les casseroles. J’étais
effrayé à l’idée de ne pas pouvoir bouger pendant ces secousses aussi intenses
soient elles. A l’instant où elles se sont calmées, j’ai pris la fuite en ne
pensant qu’à regarder devant moi mais je compris bien vite que je n’aurais pas
le choix : Prendre la voiture ou mourir… C’était un gros 4x4 Volvo et,
heureusement, automatique. Je m’empressai de prendre le volant et cala, une
fois, deux fois, trop de fois. Lorsque je réussi à contrôler à peu près la
voiture, une autre secousse arriva, celle-là moins forte que les deux autres
mais quand même puissante. J’étais au niveau d’un feu rouge lorsque je me posai
une question dont je n’avais pas fait attention ; où sont passés les tout
le monde ? Dans le feu de l’action, je n’y avais pas pensé une seconde et
ce sentiment commençait à me peser lourdement sur le crâne. Puis je me suis
rendu compte que tous les feux clignotaient à l’unisson. Lorsque je repris mes
esprits, je vis un panneau que je n’avais pas remarqué avant, m’indiquant
d’aller à droite en direction de la route S.U. « La route S.U. »,
répétais-je, je connaissais parfaitement le chemin que je prenais pourtant je
n’avais jamais entendu parler de la route S.U. Comme je n’avais plus rien à
perdre, je pris cette direction en m’attendant au pire… Je regardais l’heure
sur le tableau de bord, 5h39, me disant que le soleil ne tarderais pas à se
lever et aperçu une ombre perçante dans le champ d’en face. Je m’arrêtai
lorsqu’une secousse effroyable et pas comparable aux autres se manifesta
faisant tanguer le gros 4x4 et moi à l’intérieur qui me fis rendre tripes et boyaux.
J’avais le mal de terre, chouette nouvelle ! Je sortis de la Volvo et vus
une nouvelle fois cette ombre près de moi, je me suis mis à sa recherche mais,
sans résultat. Au bout d’une heure je pense, j’ai regagné mon moyen de
transport, me suis mis à accélérer, je n’aurais pas dû. La silhouette a bondi
sur la voiture, s’écrasant contre le par chocs, dans un élan de surprise, j’ai
freiné comme un dingue. Mais bon Dieu, qu’avais-je fait ! J’ai couru vers
cette personne qui était une femme, enceinte et, morte. Je l’avais tuée ainsi
que son enfant ! Je marchais, dépourvu d’émotions… Au bout d’une minute,
alors que les secousses s’intensifiaient,
Je décidai enfin de partir en revenant à la Volvo. Où étais-je ?
Pourquoi étais-je là ? Tout seul ! J’avais souvent besoin de liberté
mais là, j’avais besoin de ma mère. Je vis brièvement un autre panneau qui
indiquait « Sans Unique » sans pouvoir me demander ce qu’elle pouvait
bien représenter… Enfin je me trouvai sur cette route. Elle était
incroyablement lisse et avait une grande adhérence aux roues de ma voiture. Au
bout de dix minutes, je me rendis compte que je tournais en rond. Comment
pouvais-je tourner en rond alors que je me trouvais sur une ligne droite ?
Je me dis que plus rien allait m’étonner à présent, je me trompais. Un chameau
traversait la route ! Je freinai à mort pour me trouver juste devant lui,
ou plutôt aux. Ils étaient des dizaines de chameaux suivis éléphants et… Ça n’allait plus du tout. Devant moi, se
dressaient une centaine de, Mammouths, et ils s’attaquaient tous à mon
4x4 ! J’inspirais profondément pour donner un grand coup d’accélérateur.
« BANG », « BOUM », je les percutai un à un en ayant une
pointe de douleur dans mon cœur… C’était tout de même des animaux ! 140, 160,
190, j’entendis un bruit strident, assourdissant, « Ahhhh !! »
m’écriais-je, Un autre tremblement se manifesta, d’une puissance inimaginable,
que je sentis au plus profond de moi…